Too Moved to Talk
La cie Too moved to talk créée par la danseuse et chorégraphe bruxelloise Fanny Brouyaux en 2018, porte et développe des projets chorégraphiques qui tentent au décloisonnement de différents langages artistiques et de leurs publics.
Au travers de figures, personnages-archétypes ou présences, elle crée des spectacles à la croisée de la danse, du théâtre et de la performance.
Le nom qu'elle choisit pour cette compagnie, que l'on pourrait traduire par « Trop (é) mu.e.s pour parler », est inspiré de l'oeuvre: "Sorry too moved to talk", de l'artiste plasticien Fred Eerdekens.
La cie Too moved to talk produit les œuvres de Fanny Brouyaux et de ses collaborateur.ices.
Fanny Brouyaux
Fanny Brouyaux est chorégraphe et danseuse interprète bruxelloise formée à P.a.r.t.s.
Après ses études, elle créé plusieurs performances site specifics ou In situ en collaboration avec les musiciens et plasticiens sonores Christian Schreurs et Yann Leguay : « Osa Mayor», « Un Bruit » ,… pour La Nuit des chercheurs, Museum night fever, D-festival, Molendance festival et pour la commémoration des 50 ans de l’immigration marocaine en Belgique. Elle fonde ensuite sa compagnie « Too moved to talk » au sein de laquelle elle crée les spectacles de plateau : "De la poésie, du sport, etc » en 2019, créé en collaboration avec la comédienne et performeuse Sophie Guisset, "Warm » en 2021 et "To be schieve or a romantic attempt» en 2024.
Ses thèmes de prédilections sont les formes invisibles de care/soin, les systèmes et mécaniques émancipatrices. Son travail chorégraphique est celui du trouble et du détail par la déconstruction du geste. S’appuyant sur des mises en scène de figures ou personnages archétypes à la croisée de la danse, du théâtre et de la performance, elle invite le public à réfléchir, regarder et ressentir la danse au travers de codes qu’elle décontextualise.
En tant que danseuse interprète, elle a travaillé au sein des compagnies : Radical Low/ Chantal Yzermans, Anania/Taoufiq Izeddiou, Nyash/Caroline Cornélis, Abis/Julien Carlier, La peau de l’autre/Marie Limet, Julie Bougard, Marco Torrice et Baptiste Conte.
©Vincent Van Utterbeeck